Avesnelles

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Avesnelles
Avesnelles
Mairie d'Avesnelles
Blason de Avesnelles
Blason
Avesnelles
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CC Cœur de l'Avesnois
Maire
Mandat
Antoine Badidi
2020-2026
Code postal 59440
Code commune 59035
Démographie
Gentilé Avesnellois, Avesnelloises
Population
municipale
2 280 hab. (2021 en diminution de 8,91 % par rapport à 2015)
Densité 179 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 06″ nord, 3° 56′ 38″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 207 m
Superficie 12,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avesnes-sur-Helpe
(banlieue)
Aire d'attraction Avesnes-sur-Helpe
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Fourmies
Législatives 12e circonscription du Nord
Localisation
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Avesnelles
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Avesnelles
Liens
Site web http://avesnelles.fr/

Avesnelles est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Lever de soleil brumeux à Avesnelles, dans la vallée de l'Helpe Majeure

Avesnelles se situe dans le sud est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

Avesnelles fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et paysagèrement[Quoi ?] de la Thiérache. La commune est bordée par les communes d'Avesnes-sur-Helpe, Étrœungt, Flaumont-Waudrechies, Haut-Lieu et Sémeries.

La commune se trouve à 100 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 45 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B), à 15 km de Fourmies et juste à côté d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture). La Belgique se trouve à 15 km et le département de l'Aisne à 11 km.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'Helpe Majeure, rivière affluente de la Sambre, et donc un sous-affluent du fleuve la Meuse..

La commune fait partie du bassin hydrographique Artois-Picardie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avesnelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[10] et 8 112 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,3 %), terres arables (18 %), zones urbanisées (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 241, alors qu'il était de 1 190 en 2014 et de 1 156 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Avesnelles en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,1 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Avesnelles en 2019.
Typologie Avesnelles[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,8 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 8,7 7,8 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Avesnelles est placé sur la route nationale 2 (RN2) reliant Paris à Bruxelles. Elle est également desservie par les TER Nord-Pas-de-Calais en gare d'Avesnelles.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom est un diminutif d'Avesnes. Pendant le Haut Moyen Âge, les deux communes ne forme qu'une villa. Après la formation du bourg castral d'Avesne, le reste s'appelle Avesnelles-Saint-Denys[16].

Noms anciens[17] : Avesnelle, 1151, cart de l'abb. de Liessies. — Avenelles, 1186, J. de Guise, XII, 339. — Avenelles, 1200, charte de Gauthier d'Avesnes. — Advesnelloe, 1263, cart. de l'abb. de Liessies. — Advesnielle, 1273, cart. des Guillemin de Walincourt. — Advesnielles, 1349, pouillé du diocèse de Cambrai. — Avenielles, 1484, manusc. de J. de Guise, Valenciennes. — Avenele, 1639, scel échevinal. — Avenelles-St-Denis, 1643, acte féodal de la pairie d'Avesnes. — Avenelles. — Avesnelles, documents divers.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La colline sur laquelle se trouve l'église Saint-Denys comporte un important cimetière mérovingien remontant au VIe siècle. L'église serait construite sur les ruines de bâtiments gallo-romains. Des vestiges découverts en 1872 à l'ouest de la colline témoignent de la présence d'un atelier de potiers du haut Moyen-Âge[16].

843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.

855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.

870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.

880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

À partir de 1800[18]:

Carrière : Une carrière, implantée près de la ferme de la Goutelette, a été abandonnée avant 1789 en raison de l'eau qui venait la remplir. Les statistiques du préfet Dieudonné publiées en 1810 mentionnent encore une carrière de pierre de taille en activité.

Textile : L'industrie textile s'implante dès 1838 à Avesnelles à la suite d'une autorisation préfectorale permettant de nouvelles installations pour le peignage et le filage des laines : la filature Tordeux-Flament (1 080 broches) est construite au quartier du Taille-Pieds. En 1874 trois filatures (fondées en 1853 et 1871 pour les plus récentes) sont présentes et perdureront jusqu'en 1918, date à laquelle ces unités sont intégrées dans la Société des Filatures de la région de Fourmies qui regroupe 25 usines, soit 350 000 broches. Ce développement industriel concourt à l'augmentation de la population d'Avesnelles et à la construction de nouveaux "équipements" sous le Second Empire et la Troisième République.

Historiquement, à Avesnelles, l'industrie textile est marquée par le parcours de 4 grandes entreprises dont une seule subsiste à ce jour.

La première usine. En 1838, la première entreprise est créée par Emile TORDEUX et Auguste FLAMENT au lieu-dit « Le Taille-pieds ». En 1853, l’affaire est en pleine prospérité et ils fondent la société « FLAMENT et TORDEUX ». Auguste FLAMENT meurt. En 1854, elle devient « TORDEUX et TOUPET ». Entre 1856 et 1869, après les mariages des enfants, la société devient « Emile TORDEUX-TORDEUX-DUBOIS – TORDEUX-PECQUERIAUX et TOUPET ». C’est la belle époque pour l’industrie textile. En mai 1890, le textile est en crise. En 1891 la société devient « TORDEUX et Fils ». En 1893, Jules PECQUERIAUX, filateur à Etroeungt, s’associe et la société devient « TORDEUX et Fils et Jules PECQUERIAUX ». Jules PECQUERIAUX meurt en 1902. L’affaire est reprise par René PECQUERIAUX qui s’associe avec Albert HAUET. Son activité sera interrompue définitivement par la Première guerre mondiale.

La deuxième usine. En 1853, la mort d’Auguste FLAMENT a pour conséquence la création d’une deuxième filature, rue du Moulinet, à côté de la première. Eugène FLAMENT fils s’associe à Valery LECOMPTE, Odile PËCQUERIAUX pour créer la société « V. LECOMPTE, PECQUERIAUX, FLAMENT & Cie ». Les débuts en 1854 sont difficiles, aggravés par la guerre de Crimée. En 1857, l’usine est en pleine activité, la société s’agrandit. L’essor se poursuit jusque 1871 où elle est dissoute pour créer une nouvelle société « Veuve LECOMPTE, DELAMARE, PIERART & Cie ». Un nouveau directeur est désigné, Jules FEUILLET. Sous son impulsion, l’affaire prospère et, en 1891, la société devient « Veuve LECOMPTE et FEUILLET ». Mme LECOMPTE disparait en 1894. La nouvelle société prend le nom de « Etablissement FEUILLET et Cie ». La qualité de leur fabrication vaut à l’établissement un « Grand prix » en 1900 à l’Exposition universelle. La crise survient en 1903 et, en 1904, l’usine arrêté son exploitation. En 1910, l’usine est démolie.

La troisième usine. En 1872, une 3ème entreprise voit le jour avec Eugène FLAMENT, fils d’Auguste, qui construit au lieu-dit « Derrière Le Moulin » l’établissement toujours en activité à ce jour. La société prend le nom de « FLAMENT et FOSSET » et l’affaire prend rapidement de l’extension. Pour loger la main d’œuvre, elle doit procéder à la construction de maisons ouvrières. Ainsi né le « Quartier Flament ». En 1988, la société porte le même nom mais avec Eugène FLAMENT père, son fils et son gendre, Jules CROMBACK. A l’époque, la filature est la plus moderne de la région. Elle surmonte la crise de 1890. Eugène FLAMENT Décède en 1897. La filature du Moulin partage avec celle du Moulinet un Grand prix à l’Exposition universelle. La guerre de 1914-1918 interrompt l’activité. Elle est ravagée, pillée. En 1918, elle s’intégrera dans la SFRF dont le fils Pierre CROMBACK a été un des fondateurs avec M. MARIAGE de Sains-du-Nord.

La quatrième usine. En 1873, une filature moderne est construite au lieu-dit « La Chapelle Notre-Dame de Walcourt ». La société « Ets PECQUERIAUX – BACHELART & Cie » est créée. En 1889, Odile PECQUERIAUX reprend ses parts, achète du nouveau matériel et forme la Sté « O PECQUERIAUX & Fils » pour l’exploitation de laine peignée à façon. En 1895, Odile PECQUERIEUX décède. La raison sociale devient « Sté PECQUERIAUX – DELSAUT ». Après plusieurs décès des successeurs de la famille PECQUERIAUX, Mme PECQUERIAUX s’associe, en 1913, avec un brasseur d’Avesnelles et la société prend le nom du fils mineur Pierre « Sté P. PECQUERIAUX & L. STAINCQ ». En 1914, Pierre PECQUERIEUX meurt à la guerre. En 1922, la filature est dissoute et les biens sinistrés sont cédés à la SFRF. Jusqu’en 1958, elle est appelée « Filature des Textiles d’Avesnelles » et appartient à Messieurs Raphaël et Roger LEPOUTRE. Elle ferme ses portes en fin d’année. Elle est rachetée par BENDIX qui y stocke des machines à laver et utilise la filature de 1961 à 1963.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1873, plus de la moitié des habitants, soit 867 personnes, vit du travail industriel. L'apogée de la commune se situe en 1890. Lors du prolongement de la ligne de chemin de fer Lille-Valenciennes, jusqu'à Aulnoye et Anor, la ville fait valoir son développement pour obtenir une halte favorable. Remplaçant les grands propriétaires terriens, les nouveaux industriels accèdent aux fonctions municipales dès le début du Second Empire. Après la Première Guerre mondiale, la population ouvrière se reconvertit en grande partie dans l'industrie métallurgique du bassin de la Sambre.

1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes via Landrecies (47 km). La ligne comporte une station dans la Commune. Un service régulier des voyageurs est assuré. En août 1914, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails sont démontés. La ligne de chemin de fer est dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer de par le nom attribué à la "rue de l'ancienne gare".

Première Guerre mondiale : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Le 25 août 1914, les soldats français battent en retraite. Les Allemands arrivent dans le village d'Avesnelles le mercredi 26 août 1914 (entre 9 et 10h du matin). Le village se trouve en zone occupée jusque début novembre 1918.

1925 : Avesnelles a été lié à la production du Maroilles pendant longtemps. En 1925, Paul Fauquet reprend l'entreprise Chameroy et Leroy. Deux sites existaient. L'un à Dompierre-sur-Helpe où le Maroilles était fabriqué, l'autre à Avesnelles (Route d'Étrœungt) où il était affiné. Le Maroilles Fauquet était né. En 1989, les Fromagers de Thiérache rachètent la société Fauquet et transfèrent, en 1991, la production à Le Nouvion-en-Thiérache (Aisne) dans une usine appartenant aujourd'hui au groupe Bongrain.

Seconde Guerre mondiale : venue de Belgique, la 7e Panzerdivision, commandée par le Général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayts. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château aux « 3 pavés » (intersection RN2/D962), puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont Rouge) et continue vers Landrecies. Avesnelles est ensuite occupée par les Allemands et libérée le 2 septembre 1944 (comme Avesnes-sur-Helpe et Fourmies) par des troupes américaines.

1994 : Ouverture du Collège Renaud-Barrault

2008 : Ouverture de la MARPA

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Avesnes-sur-Helpe[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fourmies

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Avesnelles était membre de la communauté de communes du Pays d'Avesnes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

À partir du 1er janvier 2012, Avesnelles est membre de la communauté de communes du Cœur de l'Avesnois à la suite de la fusion des anciennes communauté de communes du Pays d'Avesnes, communauté de communes rurales des Deux Helpes, communauté de communes des vallées de la Solre, de la Thure et de l'Helpe.

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles (résultats des seconds tour)

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de l'importance de la population de la commune, son conseil municipal est composé de 19 membres[20].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire en 1881 : Pecqueriaux[21].

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Maire en 1802-1803[22]   Jacques Desquesnes    
Maire en 1807[23]   M. Wagniez    
Les données manquantes sont à compléter.
1949 mars 1989 Marcel Hardy SFIO puis PS Cheminot
mars 1989 juin 1995 Pierre Cornée    
juin 1995 mars 2008 Jean-Pierre Leclercq UDF Pharmacien retraité
mars 2008 mars 2014[24] Jean-Claude Breucq DVD Retraité de l’enseignement supérieur
mars 2014[25],[26] juillet 2019[27] Sébastien Baroche[28] SE Fonctionnaire
Démissionnaire
septembre 2019[29] juillet 2020 Daniel Bouillon SE Ouvrier linotypiste retraité
juillet 2020[30] En cours
(au 2 décembre 2022)
Antoine Badidi SE-DVD Chef d'entreprise en transport et logistique

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Avesnelles fait partie de l'académie de Lille.

On dénombre au sein de la ville plusieurs établissements scolaires:

  • L'école maternelle Blanche-Neige
  • L'école élémentaire d'Avesnelles
  • Le collège Renaud-Barrault (ouvert en 1994 à la suite du transfert de la section « collège » présente auparavant au sein du lycée Jessé de Forest d'Avesnes-sur-Helpe.

Chaque école dispose d'une association de parents d'élèves propre à l'établissement: Les 7 nains pour l'école maternelle, les diablotins pour l'école primaire et l'APE du collège Renaud-Barrault pour le collège.

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La brigade de gendarmerie nationale d'Avesnes-sur-Helpe se trouve sur le territoire de la commune d'Avesnelles.

La commune dispose actuellement[Quand ?] d'un policier municipal et un ASVP.[réf. nécessaire]

Dans le ressort de la Cour d'appel de Douai, Avesnelles se trouve dans le ressort du Tribunal judiciaire d'Avesnes-sur-Helpe. Concernant les juridictions administratives, le Tribunal administratif de Lille est compétent en première instance. En seconde instance, la Cour Administrative d'Appel de Douai est compétente.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 2 280 habitants[Note 3], en diminution de 8,91 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4013564696356717569049861 024
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1711 3331 5361 5961 8942 1492 4942 3542 485
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4972 5182 5322 3702 5542 6362 6652 3412 468
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 5642 8493 1123 0312 6392 5722 5652 5552 505
2015 2020 2021 - - - - - -
2 5032 3092 280------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

À partir des années 1830, moment où l'industrie textile pourvoyeuse de nombreux emplois se développe sur Avesnelles, la population de la commune va augmenter considérablement. À partir des années 1830, le village va gagner 1 000 habitants en 40 ans et, à nouveau 1 000 habitants sur les 90 années suivantes. À partir des années 1970, le nombre d'habitants baisse en concomitance avec le déclin de l'activité textile.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 132 hommes pour 1 301 femmes, soit un taux de 53,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,5 
7,6 
75-89 ans
13,1 
19,8 
60-74 ans
19,5 
22,2 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
15,7 
18,3 
15-29 ans
14,7 
14,7 
0-14 ans
13,9 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Plusieurs associations culturelles sont implantées à Avesnelles:

  • L'association de la bibliothèque Françoise REPELAT
  • La Chorale DJAMENDO
  • L'association "Les Y'magiers"

Les associations sportives d'Avesnelles[modifier | modifier le code]

La commune d'Avesnelles compte plusieurs associations sportives:

  • Les Archers Avesnellois
  • Jeunesse Sportive Avesnelloise Football
  • Jeunesse Sportive Avesnelloise Culturisme
  • Fitness
  • Activités physiques adaptées de l'Avesnois (AP2A)
  • Rollers en Avesnois (REA)
  • Club de danse « Rythme et Révérence avec Marjorie »
  • Société bouliste Avesnelloise
  • Club de pétanque Avesnellois
  • Association Cyclamen
  • Association Sportive Volley-Ball Avesnelles (ASVBA)
  • Badminton Avesnelles Détente (BAD)
  • Ashtanga Yoga
  • Qi-Gong- La voie du coquelicot

Les associations de loisirs d'Avesnelles[modifier | modifier le code]

  • L'association "Au jardin tranquille"
  • Les amitiés Avesnelloises
  • Le Lara-Bridge
  • Les chasseurs réunis
  • R.O.S.E
  • Le Lara-Billard
  • La1337

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Denys d'Avesnelles est présente au centre-village. Avesnelles fait partie de la paroisse catholique du Bon Pasteur (Diocèse de Cambrai).

Économie[modifier | modifier le code]

  • Commerces : de par la position géographique d'Avesnelles contiguë à Avesnes-sur-Helpe, en matière de commerce, plusieurs grandes enseignes nationales (notamment des supermarchés, etc.) sont présentes sur son territoire.
  • Services : une partie des actifs travaillent dans les services publics et activités « tertiaires » présents sur Avesnes-sur-Helpe. Des professions indépendantes sont également implantées.
  • Agriculture : Avesnelles est à la fois une commune urbaine et rurale. Plusieurs exploitations agricoles sont présentes et spécialisées principalement dans la production laitière et l'élevage bovin.
  • Industrie :
    • Filature de l'Avesnois : les filatures étaient très nombreuses dans le Sud Avesnois jusque les années 1970. À Avesnelles, au cœur du village, 42 rue Léo Lagrange, il reste une usine textile spécialisée dans les fibres techniques. Dénommée "Filature de l'Avesnois", l'usine faisait partie autrefois de la Société des Filés de la Région de Fourmies (SFRF). En 1994, elle a été rachetée par Rhovyl, société fondée en 1948 par Rhône-Poulenc, basée à Tronville-en Barrois (Meuse). En 2005, 58 salariés étaient encore présents ; 35 en 2009. La Filature de l'Avesnois fournit du fil pour la bonneterie, la couture et l'ameublement.
    • Eise Chapel : créée en 1990, l'entreprise Chapel fabrique des vérins (2 millions de 1990 à 2008), une pièce mécanique et hydraulique que l'on retrouve dans le machinisme agricole et industriel dès lors qu'il s'agit de lever des charges. Le siège du Groupe CHAPEL est basé à Grenoble. Le site d'Avesnelles comporte 38 salariés (en 2008) qui travaillent en 3-8. L'entreprise est installée sur une petite zone industrielle, à l'est de l'agglomération.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Oppidum d'Avesnelles
    L'oppidum couvre une superficie de 14 ha, il est délimité par deux enceintes accolées et détruites en partie. À l’est se trouve une élévation circulaire de 60 m de diamètre ; au sud, se trouve l’entrée principale. Des fouilles archéologiques en 1986 et 1987 ont montré que le mur d'enceinte était de type murus gallicus[36].
  • Église Saint-Denys. Datant du XVIe siècle, elle est construite au centre de l'ancien cimetière d'origine mérovingienne en pierre bleue. Sa tour-porche datant du milieu du XVIe siècle renferme un portail de style gothique flamboyant. Le choeur est refait vers 1760 mais les chapelles latérales restent celles de 1590. En 1938, les bas-côtés sont ajoutés. Plusieurs objets notables sont : les vantaux de porte de style renaissance datant de 1560 et les fonts baptismaux datant de 1535[16].
  • Place du village avec kiosque à musique et la stèle Léo-Lagrange
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, en pierre bleue du pays

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le logo de la commune d'Avesnelles depuis 2020
Blason de Avesnelles Blason
Écartelé :
aux 1 et 4, d’argent à trois fasces de gueule (qui est Croÿ) ;
aux 2 et 3, contre-écartelé : aux a et d, d’azur à trois fleurs de lis d’or (qui est France) ;
aux b et c, de gueules (qui est d’Albret) ;
sur le tout du contre-écartelé, d’hermine (qui est Bretagne) ;
et sur le tout de l’écartelé, de gueules à trois roses d’or (qui est Arenberg).
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

La commune d'Avesnelles s'est doté d'un nouveau logo depuis le 7 septembre 2020 à la suite d'une délibération du conseil municipal[réf. nécessaire]. Jusqu'à cette date, le logo de la ville était le blason des armoiries d'Avesnelles.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Michaux, Histoire d'Avesnelles, village du Hainaut, Éditions du Hainaut, , 78 p.
    Prix La Renaissance Française

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Avesnelles » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Avesnelles - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Avesnelles - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Nord » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Avesnelles et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 d'Avesnes-sur-Helpe », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne), p. 113-115
  17. Bulletin de la commission historique du département du Nord - tome IX - 1866
  18. cf Base Mérimée - Min. de la Culture
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  21. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2-3..
  22. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
  23. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 120-121, lire en ligne.
  24. « CES maires qui ont perdu leur siège  : Jean-Claude Breucq, détrôné par Sébastien Baroche, siègera-t-il encore à Avesnelles? : On savait cette élection serrée. Avesnelles a, dimanche, changé de mains. Qui, il y a quelques mois, aurait parié sur Sébastien Baroche ? Le fils adoptif des Baroche aurait pu n’être qu’un météore dans la constellation avesnelloise. Il est vite devenu incontournable. Ce trentenaire, qui sera un des plus jeunes maires de la région, distance de 52 voix (52%) la liste de Jean-Claude Breucq (48%). », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire d’Avesnelles est un des battus du premier tour ».
  25. « Sébastien Baroche, le tombeur du maire d’Avesnelles, est né en Inde », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Elodie Noireaux, « Polémique : le club dénonce, le maire répond : Depuis des semaines, les bruits courent autour de la J. S. A. Le président S. Seguin a annoncé sa démission suite à ses désaccords avec la municipalité », L'Observateur de l'Avesnois, no 19479,‎ , p. 5.
  27. https://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-sebastien-baroche-maire-avesnelles-t8091.html
  28. R. D. R., « L’ancien maire d’Avesnelles poursuivi pour abus de confiance, faux et usage de faux : Sébastien Baroche comparaîtra prochainement devant le tribunal correctionnel. Suite à une plainte déposée par la nouvelle équipe municipale d’Avesnelles, il est poursuivi pour abus de confiance, faux et usage de faux. Comme toute personne attendant d’être jugée, l’ancien maire est présumé innocent », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Géraldine Beys, « Daniel Bouillon est le nouveau maire d’Avesnelles », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  30. Géraldine Beys, « Antoine Badidi est le nouveau maire et homme fort d’Avesnelles : Antoine Badidi est le nouveau maire d’Avesnelles. Il a été élu avec 19 voix soit l’ensemble des votes du conseil municipal, samedi matin. Une unanimité qui marque la volonté de l’opposition de travailler avec la majorité de façon constructive », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avesnelles (59035) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  36. http://oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=25